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G-MO
17/05/2009 11:23
BIOGRAPHIE
D'abord il nous décortique lettre par lettre les initiales de son nom d'Emcee le « G » donne Galsene (Sénégal à l'envers) et la Gambie. La lettre se réfère à l'origine Sénégambienne du rappeur. Le '' MO'' se réfère au nom de l'artiste qui est Mohamed rappelant ainsi le très saint prophète de l'islam (saw). IL s'agit donc d'une simple combinaison entre le vrai nom de l'artiste et ses origines.
G.mo est né à Dakar (SENEGAL) en janvier 1988. Après quelques mois, il se rend en France avec sa mère et ne reviendra que huit années plus tard dans la capitale sénégalaise. L'enfant qui n'avait goût que pour la musique de Micheal Jackson va découvrir le rap Galène avec les groupes PBS, Daara J, Pee froiss ou encore Yat Fu. Il vit également de voyages en Gambie où il s'installe assez souvent et apprend l'anglais. Un de ses cousins, Blackbird va alors l'influencer dans un autre style de rap: le rap américain. Il est a présent question des groupes HOTBOYZ ou encore 504 BOYZ du "Southside" des Etats-Unis qui donnent à l'enfant l'envie d'écrire des textes.
Il commence donc à écrire à l'âge de 16 ans et enregistrera son premier morceau à l'âge de 17 ans. La même année, il fait sa première radio !!! Son flow et sa technique lui permettront de collaborer avec des artistes sénégalais comme Nix ou Fafadi, des artistes gambiens comme Junior King, des artistes US comme P.Pizzle ou encore le producteur de sons THX (voir dernier album de SNOOP DOGG-the blue carpet treatment )...Aujourd'hui bref G.MO est le premier rappeur à offrir son premier album gratuitement Apres le premier album gratuit sorti en juillet 2007, G.MO prépare la sortit de la mixtape « THE COME BACK » avec des productions musicales de AMA DIOP et de BEUGZ.
En attendant il présente son nouveau single '' GET DOWN ''. "GET DOWN" montre que la Sénégambie voir l'Afrique est bien présente dans le paysage du hiphop mondial. Elle est pleine de talents n'ayant rien a envier aux autres continents. Le titre coïncide avec l'arrivée au pouvoir de Barack Obama, premier noir à occuper la maison blanche. L'Afrique n'a jamais autant été au top !
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tigrim-bi
09/11/2008 22:49
From the sprawling ghetto of Pickine hail the three individuals who make up Tigrim Bi, Pickine's number one hip-hop crew. Tigrim Bi are the prime example of what happens when talent, practice and good work ethic are executed properly...
With three part rhymes, call and response choruses and catchy hooks, Tigrim Bi continue to captivate audiences all over Senegal.
Tigrim Bi have just released their first album "Do Foo Lay Def" (We Don't Play, We Do) and it is clear from the overwhelmingly positive response that Tigrim Bi aren't leaving the scene anytime soon.
With a new single "Hip-Hop" on African Underground Vol. 2. Tigrim Bi will continue to wow audiences with their intense live performances and stellar recordings.
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carlou d
09/11/2008 22:47
IBRAHIMA LOUCARD ALIAS CARLOU D Il a été la révélation lors du dernier festival Hip-Hop awards avec son premier album solo, Seede. Son style musical emprunte à plusieurs genres, jusqu'aux chants religieux. Le mouridisme l'a sorti de la détresse. Il hait son père qui a déserté le domicile familial quand il avait le plus besoin de lui. Carlou-D a vu alors sa mère mourir de chagrin. Il chante pour montrer à son père qu'il peut réussir tout seul dans la vie. Ce désamour paternel conditionne toute son œuvre.
A l'Unité 8 des Parcelles assainies où il vit avec sa famille, il jouit d'une popularité certaine. Et pour preuve c'est un enfant qui nous indique sa niche. Un appartement situé au troisième étage d'un bâtiment aux escaliers étroits. C'est sa grande sœur Kiné qui nous reçoit. Il est 16 heures. Carlou-D dort toujours. Il a passé la nuit en répétitions
Dans sa chambre pas encore remise en ordre, traînent un canapé martyrisé, une télé, une chaîne à musique, une table basse sur laquelle est posé un trophée et des Vcd. Le décor est vite planté. Sur les murs, des photos de sa famille et celles du fondateur du mouridisme, Serigne Touba, pendent comme pour signaler d'emblée son appartenance confrérique. Plusieurs badges d'accréditation sont accrochés ça et là en trophée de chasse.
Il s'est bien réveillé, il parle. Carlou-D est né il y a vingt-cinq ans dans le quartier populaire de Grand Dakar, à Ben Tally. Dès l'âge de trois mois, Ibrahima Loucard de son vrai nom, commence à faire le tour du Sénégal, au grès des affectations de son père. Un agent des douanes. Il a grandi dans un milieu polygame dont il a gardé un amer souvenir. Et ce célibataire jure déjà de ne jamais prendre plusieurs épouses.
L'éducation très sévère qu'il a reçue l'a beaucoup marqué. Elle interdisait toute sortie et a fait de lui un jeune-homme renfermé. Timide. Une timidité trahie par une gestuelle confuse et tatillonne qui accompagne ses propos. Les déplacements successifs du paternel ont mis un terme prématurément à ses études. Des études arrêtées en classe de quatrième secondaire. Ce qui contraste d'avec son français irréprochable. Mais pour lui, ce cursus scolaire abrégé fut «un mal nécessaire». C'est grâce à cette situation qu'il a pu découvrir la musique. Faire éclore son talent. Et puis, les études, il n'y a jamais sérieusement cru. D'autant qu'il n'a jamais été encouragé en cela par un père qui le laissait croire que, de toute façon, si cela tournait mal, il l'enverrait aux Etats-Unis.
UNE MERE MORTE DE CHAGRIN
De sa défunte mère, décédée il y a six mois, il ne tarit pas d'éloges. Il se souvient : «Elle a été la première à croire en ce que je faisais et m'a encouragé jusqu'au bout.» Si le souvenir maternel est encore tenace dans l'esprit du jeune rappeur, d'avec le père, il a rompu les amarres. De lui, il dit d'ailleurs dans une de ses chansons, façon Stomy Buggsy, que c'est un gangster. Et, il charge encore : «gangster, n'est pas assez fort pour décrire tout ce qu'il nous a fait subir à moi et à ma maman.» Le ton est devenu nerveux. «Il (les) a abandonnés il y a trois ans». Sans avertir. Sans la moindre explication à un âge post-acnéique, et forcément critique. «Il est parti comme ça, à un moment où je n'arrivais même pas à avoir 100 francs en poche», rumine-t-il.
Alors Carlou-D l'aîné de la famille, doit faire face à une réalité dont il n'avait aucune idée. Désormais, il se doit de combler le vide laissé par un père fuyard. Prendre soin de sa sœur «pour qu'elle n'ait pas à faire comme certaines filles». S'occuper de la scolarité de son jeune frère car, il ne veut pas que ce qui lui est arrivé sur ce plan se répète. Et surtout, tâche impossible, consoler une mère délaissée, qui ne s'est jamais remise de cette séparation trop brutale. «Même avec des milliards, je n'aurais pas pu la soulager. Elle était malade du cœur, elle n'arrêtait pas de pleurer, j'ai tout fait pour qu'elle ne pense plus à lui. Mais rien n'y fit, elle avait trop d'amertume, une tristesse qui l'a emportée. Elle est morte de chagrin», évoque encore le fils meurtri.
SERIGNE TOUBA, LE SAUVEUR
Forcé par le destin, Carlou-D a donc grandi trop vite. Un sens précoce des responsabilités a fini de forger son caractère et d'en faire un jeune-homme, conscient de son rôle de chef de famille. A 25 ans, il affiche une grande taille soutenue péniblement par une silhouette frêle. Les tresses tirées à la Marion Jones.
Toute cette souffrance qu'il a vécue est loin de l'avoir découragé. Elle a plutôt contribué à faire de lui un homme plus que jamais déterminé à réussir. Et «Serigne Touba» a joué un grand rôle dans ce qu'il est devenu. Plus qu'un guide religieux, il a été un compagnon de route qui l'a tenu par la main et éclairé le chemin à prendre pour grandir. A défaut d'un père. «Il fut des moments où je ne voyais personne, il n'y avait que Serigne Touba devant moi et, chaque jour que je me réveillais, j'étais assis devant sa photo à lui demander de me venir en aide.» Il confesse cependant n' avoir choisi le mouridisme ni par rebellion, ni pour refouler. «Il est venu dans ma vie, naturellement.»
En fait, Carlou-D a choisi la musique et notamment le rap, pour prouver à son père qu'il peut réussir dans la vie. Et très tôt, son entourage l'a persuadé de faire carrière dans la musique. Partout, sur son chemin, il étonnait par sa belle voix. Une voix qui transporte espoirs et souffrance. Envoûte. C'est en 1997, avec une bande de copains, qu'il a commencé à répéter ses premières chansons, à reprendre des tubes d'autres groupes. «A l'époque, il n'y avait que le Pbs, Daraa-J et Pee Froiss sur la scène du rap et en reprenant leurs titres, je me suis rendu compte que je faisais aussi bien qu'eux, voire mieux », se souvient-il. Quelques mois plus tard, avec l'appui financier d'un ami, il enregistre sa première maquette au studio de Dj Awadi qu'il ne connaissait pas encore. Il réservera sa première scène à la banlieue. Le cadre était tout trouvé : le Centre culturel des parcelles assainies.
L'ascension se poursuit pour le jeune-homme. En 2000-2001, il participe à l'album Haalanam du chanteur folk, Daby. Et avec le succès que le produit a connu, les Sénégalais commencent à le découvrir. Un début d'intérêt qu'il confirme et renforce avec un premier single, Real Time. Une chanson en hommage à l'Equipe nationale de football du Sénégal et qui a connu un échos favorable. Ensuite, arrive l'épisode de la rencontre avec Dj Awadi, son compagnon actuel au Pbs Radikal. C'était au détour d'une émission de radio. Une rencontre qui lui a permis de donner une impulsion nouvelle à sa carrière. Ce dernier lui demande de le joindre. Et pour Carlou-D, c'est presque un rêve qui se réalise. Au départ, l'idée c'était que chacun reste dans son groupe d'origine, et ils devaient former un squad, à l'instar de ce qui se fait aux Etats-Unis. Mais au fur et à mesure qu'il fréquente le groupe, il finit par l'intégrer en plein temps. Et sur Doug-E-Tee qu'il a remplacé dans le Pbs Radikal, il est peu disert. Entre les deux, les relations sont somme toute bonnes. D'ailleurs, il compte l'inviter à participer à son prochain album.
UN NOUVEAU STYLE
Carlou-D, c'est aussi un style nouveau sur la scène du rap : de l'acoustique, sur un fond musical Hip-Hop. Non content d'avoir une belle voix, le jeune-homme sait aussi gratter la guitare. Un instrument qu'il a appris à jouer tout seul. D'ailleurs, sur plusieurs morceaux de son premier album, c'est lui qui a fait les compositions. L' opus est sorti en juillet 2004 et il l'a intitulé Séedé (témoin). Un témoignage sous forme d'un implacable réquisitoire contre le déserteur. Sur le plan musical, ce produit pourrait dérouter plus d'un. Car l'artiste y navigue allégrement entre plusieurs tempos. Un brin de Rock, un soupçon de Country, un clin d' œil au Mbalax, en passant par le Hip-Hop. La variété est ainsi repoussée jusque dans ses derniers retranchements. Pour ce qui est de ses influences, Carlou-D dit écouter «toutes les bonnes musiques», même s'il précise ne pas trop aimer le style américain. «Je veux rester authentique, sénégalais tout en gardant l'étiquette Hip-Hop.»
Et pour lui, ce n'est pas contradictoire. Il est bel et bien possible d'aimer le Hip-Hop et ne pas être fans de l'american way of life.
Depuis qu'il a intégré le Pbs nouvelle version, il a fait le tour du monde. Durant ses voyages, il a engrangé une expérience artistique certaine et surtout une ouverture musicale.
L'homme est optimiste par rapport à son avenir. Il pense «positif», c'est pourquoi il ne s'intéresse pas aux politiciens qu'il n'a pas épargnés du reste dans son album.
Un deuxième album personnel est en préparation pour l'été prochain. Il n'écarte pas l'idée de faire carrière solo. Dans le long terme. Mais par contre, il aimerait bien se marier d'ici peu. L'élue de son cœur devra être «une femme ambitieuse, intelligente et de préférence belle». Et il a juré de n'en choisir qu'une...
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KEYTI
09/11/2008 22:43
BIOGRAPHIE
Iba, Bibson et KT les trois membres porteurs de cagoules du groupe hardcore Rap'Adio enregistrent leur premier album "Ku Weet Xam Sa Bopp" en 1998.
En 2001 ils sortent "Soldaaru Mbed" (soldats de la rue) qui dénonce les maux de la société Sénégalaise sur un ton moralisateur direct et cru.
Rap'Adio n'a pas survécu à la différence de personnalités et de convictions de ses trois membres. En 2003 Cheikh Sène, alias Keyti, sort sa première cassette en solo "Jog ak Daanu", des hauts et des bas en Wolof.
Dans cet album de huit titres Keyti se montre moins moralisateur mais dénonce toujours les difficultés des jeunes, le pouvoir de la politique et de l'argent. Les arrangements de Ibou N'Dour, le frère de Youssou et clavier du Jolof Band de Viviane, sont excellents.
En 2005, Keyti enregistre avec Nix, Ass Malick et Gaston l'album collectif " Dakar All Stars ". 14 titres qui mélangent les styles et les sonorités des quatre rappeurs sur les thèmes chers aux jeunes du Sénégal, politique, chômage, famille, amour ...
Discographie : Rap'Adio : Ku Weet Xam Sa Bopp, Soldaaru Mbed Keyti : Jog ak Daanu
Keyti, Nix, Ass Malick, Gaston : Dakar All Stars
nix feat keyti: cafka mbed
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rap superstars
01/06/2008 23:37
Quelle a été la première star du rap en France ?
Jean-Eric Perrin : Je pense que c'est le groupe américain Public Enemy. Leur deuxième série de concerts au début des années 90 a dépassé le stade du microcosme pour la première fois en France. Je me souviens que Guillaume Durand couvrait l'événement pour La Cinq. Les caméras étaient là parce que les journalistes pensaient qu'il y aurait des émeutes. Public Enemy faisait peur avec son style agressif. Après, il y a eu LL Cool J. Son côté beau gosse et le fait qu'il ait été le premier rappeur à chanter des slows a élargi le public du rap en France et touché notamment les filles.
Peut-on distinguer différentes périodes dans l'histoire du rap ?
Oui, ça commence au milieu des années 70 avec des pionniers comme DJ Kool Herc, le premier DJ mixant avec deux platines. Le rap se développe ensuite à New York au début des années 80 avec des groupes comme Grandmaster Flash ou Public Enemy qui véhiculent un message et un discours social. Une dizaine d'années plus tard, Niggers With Attitude invente le gangsta rap sur la côte Ouest avec un style plus organique, violent et funky. Le mouvement le plus récent est régionaliste et vient du Midwest et du Sud des Etats-Unis (Atlanta, Memphis, New-Orleans et Houston). Les groupes y produisent un son gangsta plus dansant et métallique. La montée en puissance du Sud a remplacé la rivalité est-ouest des années 90.
L'image du rappeur issu d'un milieu social difficile est-elle un cliché ?
C'est d'abord une réalité : la plupart des rappeurs américains ont grandi dans un ghetto, élevés seulement par leur mère, ont dealé et sont allés en prison avant de connaître une sorte de rédemption par le rap. Après, ils jouent évidemment de ce cliché en faisant du spectacle avec un univers violent et urbain comme 50 Cent. Il y a tout de même quelques contre-exemples comme Chuck D, le leader de Public Enemy. C'est un universitaire issu d'une famille de la moyenne bourgeoisie.
Avez-vous connu des situations insolites en interviewant des rappeurs ?
Les interviews de rappeurs n'ont rien de particulier : ça reste un exercice rodé dans des hôtels de luxe avec des attachés de presse... Vous savez, même les anciens gangsters sont à l'heure aux interviews ! Dès le début, les rappeurs ont compris qu'il était de leur intérêt d'agir en professionnel. En France, il y a eu quelques débordements. Certains ont débarqué dans leur maison de disques avec une quarantaine d'amis mais c'est terminé.
Sinon, je garde des souvenirs particuliers d'Ice T m'invitant chez lui et me montrant son aquarium avec des requins ou de Snoop Dogg rencontré seul dans son studio. La plus folle de mes interviews a été celle du groupe Beastie Boys : trois Blancs très énervés suivis d'une attachée de presse paniquée parce qu'ils étaient incontrôlables. Ils ont voulu organisé l'entrevue dans ma chambre d'hôtel et ils ont presque tout cassé. Et comme ils ne voulaient pas voir le journaliste japonais qui les attendait après moi, ils m'ont emmené dans un camion à leur salle de concert. Arrivés là-bas, ils m'ont oublié dans les coulisses !
Pourquoi le gangsta rap domine-t-il le genre ?
Il faut savoir que ce sont de jeunes Blancs des classes moyennes qui achètent et forment la majeure partie du public du rap. Il y a sûrement une fascination pour le gangsta, de la même manière qu'il y en au cinéma pour les films de gangsters. C'est un univers plus facile à vendre, efficace et assez graphique. Ceux qu'on appelle « Les rappeurs conscients » qui essaient de délivrer un message et passent généralement pour des donneurs de leçon.
Qu'est-ce ça veut dire être une star en termes de vente ?
Il y a dix ans, IAM a vendu 1 million d'albums L'Ecole du micro d'argent. Il y a eu un âge d'or commercial du rap entre 1996 et 1998. Mais aujourd'hui, on parle de triomphe quand Diam's en vend 700 000 et on peut dire qu'un disque d'or (75 000 exemplaires) est un succès. Les chiffres ne sont plus les mêmes parce que le rap est le genre musical le plus téléchargé. Mais il n'y a pas forcément de coup d'arrêt. Les artistes réagissent en quittant les majors, en baissant leurs coûts et en faisant de l'autoproduction. Du coup, ils gagnent parfois plus d'argent avec 10 000 albums que lorsqu'ils en vendaient 100 000 avec leurs maisons de disques.
Et la France reste le deuxième marché du rap dans le monde. Mais il y a toujours une méfiance sociale. Des rappeurs ne sont pas invités à la télévision alors qu'ils vendent davantage d'albums que certains artistes habitués des plateaux. Le rap vit en autarcie avec ses médias spécialisés, ses magazines, sa radio (Skyrock)... C'est aussi une forme de censure.
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